Coran 17:33 "Ne tue aucun de ceux qu'Allah a interdit de tuer, à moins que ce ne soit pour une juste cause. A qui est tué injustement Nous donnons pouvoirs (de retaliation) à son héritier. Mais que celui-ci ne dépasse pas la mesure en tuant. Vraiment il est assisté".
Première conséquence: Appel au meurtre au nom d'Allah
Si Allah n'a pas interdit de tuer quelqu'un, alors il devient licite de le tuer. Ce qui signifie aussi que tous ceux que Mahomet désigne sont à assassiner sur le champ. Ce sont ceux qui s'opposent à l'islam par la critique ou les armes et les apostats. Le statut des non-musulmans est flou: Si certains sont "protégés" par le statut de dhimmi, leur meurtre n'est pas considéré de la même façon que celui d'un musulman:
Bukhari 52:283
"(Abu Juhaifa a narré qu'Ali a produit un document jugeant que) ...Aucun musulman ne doit être tué pour avoir tué un infidèle."
Bukhari 83:17
Abdullah a narré:
L'Apôtre d'Allah a dit, "Le sang d'un Musulman qui confesse que nul n'a le droit d'être adoré qu'Allah et que je suis Son Apôtre, ne peut être versé sauf dans trois cas: Qisas (Retaliation) pour meurtre, une personne mariée qui commet un rapport sexuel illégal et celui qui apostasie l'Islam et quitte les Musulmans."
Bukhari 84:57
Ikrima a narré:
Plusieurs Zanadiqa (athéistes) furent amenés à Ali et il les brûla. Les nouvelles de cet evènement, atteignirent Ibn Abbas qui dit, "Si j'avais été à sa place, je ne les aurais pas brûlés, car l'Apôtre d'Allah l'a interdit, disant 'Ne punissez quiconque avec la punition d'Allah (le feu)'. Je les aurais tués selon la déclaration de l'Apôtre d'Allah, 'Quiconque change sa religion islamique, alors tuez le.'"
Deuxième conséquence: Autorisation à se faire justice soi-même dans le cadre d'une retaliation ou qisas. c'est le principe de la vendetta, inacceptable pour une société de droit. Les apologistes diront que le Coran réalise un progrès par rapport à la vendetta: la vengeance ne doit pas "dépasser la mesure", et le rachat permet d'interrompre le cycle de la violence.
Voici l'expression coranique de la loi du Talion et le rachat du sang:
Coran 2:178 "O vous les croyants! La loi de l'égalité vous est prescrite en cas de meurtre: l'homme libre pour l'homme libre, l'esclave pour l'esclave, la femme pour la femme. Mais si le pardon est offert par le frère du mort, alors accédez à toute demande raisonnable, et compensez le avec gratitude, c'est une concession et une Pitié de votre Seigneur. Après cela, quiconque excède les limites sera gravement puni."
Je vous laisse chercher la justice dans l'expiation par un innocent d'un meurtre qui a pu être commis. Les notions d'accident, d'intention, de préméditation, d'enquête ne sont pas présentes dans ce verset. Et au final le meurtre n'est plus qu'une histoire d'argent.
Voici le tarif de la diyya maximum en cas de mort accidentelle ou non en Arabie Saoudite:
Mâle Musulman - SR. 100,000
Mâle Chrétien/Juif - SR. 50,000
Mâle autre religion- SR. 6666.66
A diviser par deux si c'est une femme.
(Le riyal saoudien vaut environ 0,17 euros en juillet 2008)
La discrimination y est telle qu'un homme musulman vaut 30 femmes hindoues: on n'est pas très loin de l'esclavage ici.
Sources:
http://www.cgijeddah.com/
http://www.state.gov/g/drl/
Le système s'étend à toute espèce de blessure.
Coran 5:45
"Nous avons ordonné pour eux: "Une vie pour une vie, un oeil pour un oeil, un nez pour un nez, une oreille pour une oreille, une dent pour une dent, et blessures égales pour égales. Mais si quelqu'un renonce à la retaliation par acte de charité, c'est un acte de rachat en soi. Et quiconque ne jugerait pas par ce qu'Allah a révélé, serait un maléfacteur."
La mise en oeuvre concrète de ce genre de peine pose des problèmes pratiques...
Voilà le coran qui sert de base à la sharia. Et ne croyez pas que la sharia soit optionnelle pour un musulman. Là où elle ne s'applique pas, elle est un objectif à atteindre.
Coran 5:44
"Nous avons révélé la Loi: il s'y trouve guidance et lumière. Selon Elle ont été jugés les Juifs, par les prophètes qui se sont soumis à la volonté d'Allah, par les rabbis et les docteurs de la loi: car il leur a été confié la protection du Livre d'Allah, et ils en sont témoins: donc ne craignez nul homme, mais craignez Moi, et ne vendez pas Mes signes pour un prix misérable. Ceux qui ne jugent pas par ce qu'Allah a révélé sont des infidèles."
Les différents systèmes de jurisprudence islamique n'interviennent qu'après le Coran et la Sunna. La jurisprudence se limite aux questions qui n'y sont pas traitées. Ainsi les fondements même de la sharia ne sont-ils pas réformables.
Pourquoi ferions-nous des concessions à un systéme archaïque, cruel, discriminatoire et incompatible avec une société multiculturelle?
Pourquoi laisserions-nous un modèle de barbarie influencer les esprits et dégrader les rapports entre les citoyens dans nos sociétés?
Quelle place peut revendiquer ce Coran dans l'éducation des enfants? Aucune à mon avis. Il devrait être réservé aux responsables religieux et aux universitaires.