mardi 22 avril 2008

Aisha la Femme Enfant de Muhammad

M. Ali Sina, contributeur de faith freedom international a écrit cet article sur Aisha, ici en français:
Aisha la Femme Enfant de Muhammad

Je voudrais simplement ajouter que la pratique du mariage des fillettes par des hommes adultes est encore tolérée au Yemen, par exemple. Les mariages forcés relèvent de la même logique.


D'autres articles sur le même site ont été traduits en français, voir:
http://www.faithfreedom.org/french.htm

L'entreprise Mahomet: une mafia ?

L'entreprise Mahomet:
Je vous propose une petite étude sur l'entreprise Mahomet.
Pourquoi et comment Mahomet s'est il lancé dans l'entreprise prophétique ?
Comment s'est-il imposé ?
Je voudrais aussi mettre en lumière toutes les analogies qu'il existe entre la société de Mahomet et une organisation criminelle mafieuse dont il serait le parrain.

Mahomet était un entrepreneur, un businessman, un homme d'affaires.
Les meccans étaient aussi deiuus entrepreneurs. Le business était religieux, et pris en charge par les différentes tribus qui formaient autant d'organisations plus ou moins concurrentes. Pour éviter les conflits, le business était réparti: Aux uns la gestion des sanctuaires et la location des habits de culte obligatoires. Aux autres le commerce des objets de culte. A d'autres encore la prostitution. Et il existait aussi des systèmes de banque et de prêt et des facilités pour les marchands et les caravanes. Là était la richesse de La Mecque.

Plusieurs facteurs menaçaient la prospérité de l'ensemble à l'époque de Mahomet:
- L'insécurité générale, le chaos des guerres de clans et du banditisme nuisaient au commerce.
- La concurrence croissante du trafic maritime le long de la Mer Rouge menaçait le trafic caravanier.
- La diffusion progressive du christianisme menaçait à terme le culte hétéroclite des idoles du sanctuaire meccan.

Mahomet a pu constater ces tendances au cours de ses voyages au service de l'affaire marchande de sa femme Khadija. Mis en relation avec le judaisme et le christianisme, il a compris que le pouvoir passerait par la religion. Le pouvoir personnel, et aussi la prééminence des siens. Faute de quoi ils seraient bientôt ruinés par le prosélytisme chrétien.
Le contact avec le hanifisme, monothéisme d'origine mandéenne, construit sur le mythe ismaelien local lui a fourni le véhicule pour réaliser cette révolution.

Mahomet a voulu s'imposer au concours de poésie mystique du sanctuaire de la Mecque. Son premier échec lui a fait comprendre la nécessité d'enrichir son système-révélation pour pouvoir convaincre. Il s'est entouré d'une petite cour de poetes et de lettrés dans la maison de Khadija, et a entrepris la collection la plus large possible de toutes les mythologies auxquelles il pouvait avoir accès. C'est ainsi qu'a pris corps, peu à peu, ce bric à brac de traditions chrétiennes, gnostiques, talmudiques, mandéennes, locales, perses, voire grecques et hindoues, de préférence ésotériques, présentées sans substance, avec des erreurs, dans un désordre à la fois chronologique et vis à vis des sources, assaisonné d'invectives, de malédictions, d'un peu de fin du monde, d'un peu de paradis, et de beaucoup d'enfer, et qui constitue l'argument théologique de sa révélation.

Mahomet, homme sans éducation litéraire, a la même attitude vis à vis de l'écrit que le paysan illettré du moyen âge: Si c'est écrit, c'est forcément vrai et parole divine. Devant les contradictions et les incohérences des traditions, il rejette la faute sur les hommes, qui ont "deformé", "corrompu", l'enseignement vrai et divin.

Son système évolue au fur et à mesure que sa matière s'enrichit: le dieu s'appelle au début "Ar Rahman", puis devient "Allah". Peut-être cette évolution a-t-elle été faite pour se démarquer d'un concurrent.
De même la trinité meccane "Al Uzza", "Al Lat", "Manat", est-elle incorporée à son système, puis rejetée, mais la trace de leur adoration persiste dans le Coran et la tradition. Il semble qu'il s'agissait là d'un compromis négocié avec les organisations en charge du sanctuaire, pour qui le culte des déesses était essentiel aux affaires. Apparemment des violences entre organisations ont fait échouer le compromis.

C'est presque une guerre des gangs qui va contraindre Mahomet à s'exiler à Medine avec son groupe. Mais le businessman avait prévu que le conflit irait jusque là et il avait conclu des alliances avec différents clans régionaux.
A Médine, le diplomate Mahomet présente son groupe comme un tampon qui va pouvoir limiter les conflits locaux, qui traînent depuis des années. Arguant de sa qualité de monothéiste admirateur et ami du judaisme, il parvient à établir des traités avec les tribus juives et obtient de s'installer là avec son groupe.

Mais il n'y a plus de revenus. La précarité entraîne les désertions, son entreprise est menacée. Mahomet se transforme alors en chef de brigands. Les raids visent les caravanes et les premiers succès amènent à lui les désoeuvrés de la région en quête de butins et de femmes. Il doit discipliner son groupe de pillards et devient juge et législateur. Il établit des lois sur le partage du butin et des captives. Il est légitime de violer les captives. Il punit sévèrement les vols, ainsi que de prendre les femmes des autres au sein de la bande. Il autorise ses hommes à battre leurs femmes. Sa loi leur interdit de refuser les rapports. Il les fait voiler pour réduire les convoitises. Il autorise la polygamie et pratique lui-même la pédophilie avec Aisha, 9 ans. Il interdit l'alcool suite à l'insubordination d'un capitaine. La "constitution" de Medine est l'établissement de la solidarité entre les membres de l'organisation et de la discrimination envers les non-membres. Cette discrimination est le principe de base de toute organisation mafieuse.

L'entreprise de Mahomet s'accroît. Il devient une puissance locale, qui établit des alliances et impose des tributs. Il s'allie avec celui qu'il ne peut pas encore vaincre et il attaque celui qui est plus faible en l'accusant de trahison. Le vocabulaire des versets émis à cette époque est typique: on parle d'alliances, de fausses alliances, de trahisons, de complots, de rançons, de tributs, de protections. A chaque fois, il est question d'Allah, mais on ne comprend parfaitement le texte qu'en remplaçant Allah par Mahomet.

Mahomet profite de ses contacts avec les rabbins de Medine pour enrichir sa révélation de toutes sortes de traditions ésotériques tirées du Talmud et susceptibles d'impressionner les gens incultes qui le suivent. Le personnage de Moise l'inspire particulièrement et il s'ingénie à l'émuler. Moise est le modèle du leader-legislateur plein de ressources, qui n'hésite pas à tuer un "égyptien", à "emprunter" de l'or avant de décamper puis à massacrer les mâles d'un clan qui refuse sa direction. Puis Mahomet établit des listes de ces rabbins qu'il ne parvient pas à les convaincre.

Après le siège de Medine, Mahomet supprime ces témoins en massacrant plus de 600 hommes des Bani Qurayza, la même tribu juive qui lui avaient accordé asile lors de sa fuite de la Mecque.
Les habitants de Medine, juifs ou chrétiens s'enfuient terrorisés et la ville tombe entre les mains de Mahomet. Le butin est énorme, les tribus juives établies depuis des siècles prospéraient sur le commerce et les biens fonciers.

Quelque temps après, à La Mecque qu'il a conquise, Mahomet légifère à nouveau, pour définir la citoyenneté. Les membres de l'organisation, c'est à dire les musulmans, sont les maîtres qui lèvent un impôt, on pourrait dire un racket, sur les non-musulmans qu'ils "protègent" mais humilient.

Mahomet commandite l'assassinat des gens qui le gênent, ce qu'on appelle contrats en langage mafieux. La pratique a fait des émules. La secte soufie des Hashshashin s'en fera une spécialité. Les fatwa de mort en sont l'expression moderne.

L'apostasie, c'est à dire le renoncement à l'islam, devient synonyme de trahison et est puni de mort. De la même manière, dans la mafia, on ne quitte pas l'organisation sans se faire "descendre". Il faut protéger les témoins dans les procès mafieux. Aujourd'hui on doit protéger les apostats de l'islam comme l'écrivain Salman Rushdie, des tentatives d'assassinat des membres de l'organisation. Leurs témoignages sont pleins d'enseignements.

Comme les organisations mafieuses possèdent leur propre système de charité, l'organisation de Mahomet met en place un impôt-charité, qui financera non seulement la solidarité entre les membres, mais aussi les frais occasionnés par les actions violentes. Des enquêtes ont montré que le financement actuel d'activités terroristes passait aussi par des "charités" islamiques.

Comme les organisations mafieuses présentent une façade commerciale "honnête" à la société qu'elles parasitent, l'organisation de Mahomet présente une façade acceptable au monde sous la forme d'une religion, qu'une propagande dùment prescrite doit présenter comme tolérante et pacifique.

La territorialité s'affirmera ensuite avec la distinction entre le territoire de l'organisation, "Dar-al-Islam", et le territoire des organisations concurrentes où règne la guerre, dit "Dar-al-Harb". Le but de toute organisation est naturellement de conquérir et d'exploiter le plus de territoire possible, il en est de même avec l'organisation de Mahomet.

Les organisations mafieuses ne sont pas scrupuleuses vis à vis des moyens employés. L'organisation de Mahomet non plus: les mosquées servent de caches d'arme, les milices musulmanes actuelles au Liban ou en Afghanistan pratiquent le trafic d'armes, le trafic de drogue, la prise d'otages avec paiement de rançon.

Enfin les organisations mafieuses ont leur succursales dans les prisons qui organisent et disciplinent les rapports entre détenus. C'est le cas aussi pour l'organisation de Mahomet qui est très active parmi les détenus dans les prisons américaines et européennes.

En conclusion, Mahomet a réussi son entreprise vis à vis du pouvoir personnel qu'il a pu en tirer. Il a fournit aux siens un instrument pour la conquête de l'Arabie sous un système totalitaire, de nature mafieuse et d'apparence religieuse. Il a permis la conquête ultérieure d'un empire, mais au prix terrible d'avoir anéanti les civilisations victimes de la jihad.

Sur le plan des arts, de la science, de l'économie, de l'éducation, des progrès de civilisation et du bien être des populations, l'échec est catastrophique. Le monde musulman est aujourd'hui le plus pauvre, le plus violent et le plus arrièré de la planète. On ne construit pas une civilisation sur le modèle d'une organisation criminelle.

Le système d'endoctrinement idéologique du Coran induit maintenant des comportements fanatiques, hyper violents, insensés et suicidaires dont on voit des expressions dans le terrorisme, les attentats suicides, ou l'envoi d'enfants sur des champs de mine. L'islam est à l'origine de la majorité des conflits actuels. Cette idéologie constitue la menace la plus sérieuse que l'humanité ait à affronter pour continuer à progresser dans son ensemble.

L'islam s'est construit sur le crime, la violence, la peur et l'oppression. Son projet politique est figé, criminel et obsolète. Son idéologie est morbide. Quand quelque chose ne va pas, les musulmans croient qu'Allah demande davantage d'Islam. Le projet islamiste est un monde 100% musulman. Croyez-vous que la paix règnera si l'islam s'impose au monde entier ? Non, ce sera l'obscurantisme, l'écroulement des économies, la famine, la terreur, et une guerre des sectes aussi atroce et barbare que celle que se livrent aujourd'hui sunnites et chiites en Iraq. La même atrocité, mais avec les armes du XXIème siècle. Voulez-vous faire partie d'une mafia mondiale qui s'entredéchire dans des guerres de gangs ? Qu'en pensez-vous ?

Petite étude sur une révélation prophétique:

Le cas du prophète Muhammad.

Je vous propose de porter un regard médical sur la révélation de Muhammad, telle qu'elle est présentée dans les récits de la vie du prophète.

On peut identifier plusieurs modes pratiques par lesquels Muhammad reçoit sa révélation. La multiplicité des modalités de la révélation représente une surenchère qui oriente le diagnostic.
Analysons chronologiquement ces épisodes.

Mode 1: Le premier épisode chronologiquement est la revélation de la caverne.
Muhammad est un homme de 40 ans, marié depuis 15 ans à une femme de 55 ans, avec enfants. Khadija tient une riche entreprise de commerce. Muhammad participe aux affaires, au moins au début. On n'a pas notion d'antécédents médicaux, hors le rejet du nourrisson par une nourrice qui le juge anormal (il aurait pu s'agir de convulsions), et l'enfance difficile d'un orphelin de père.

Muhammad décrit plusieurs rêves prémonitoires qui l'auraient pousser à s'isoler dans une grotte voisine pendant des périodes de plusieurs jours. la légende veut que Muhammad y reçoive la vision d'un ange. Cet ange lui parle et le "presse" trois fois, puis lui transmet les premiers versets du Coran. Muhammad, plein d'effroi, le coeur battant, les épaules tremblantes, court raconter son affaire à Khadija: "J'ai peur, que m'arrive-t-il ?" Il demande qu'on le place sous une couverture(a). Il craint une possession démoniaque.

Puis vient une période sans révélation estimée entre six mois et trois ans, dite Fatrah.
D'autres récits décrivent des doutes, une dépression, et une volonté suicidaire durant cette période. Muhammad tenterait de se jeter du haut de la montagne, l'ange intervenant pour l'en empêcher.

La révélation reprend avec un second récit: Muhammad se promenant dans les collines, reçoit la vision de l'ange assis sur un trône entre ciel et terre, et retourne précipitamment chez Khadija pour se faire enrouler à nouveau dans des couvertures. L'incident correspond à la révélation de nouveaux versets, et d'autres versets seront ensuite plus régulièrement produits(a).

Voici plusieurs hypothèses:
- a) Il s'agirait d'expériences d'apparitions assimilables à des épisodes psychotiques aigus. De tels épisodes sans antécédents, ne surviendraient qu'en cas d'intoxication. Une hypothèse serait une crise hallucinatoire liée à une consommation d'alcool. Une autre possibilité serait une crise épileptique focale avec des hallucinations.
Le regard que Muhammad porte plus tard sur l'alcool est compatible avec cette interprétation(b).
De même la dépression présumée est compatible avec la consommation chronique d'alcool.
L'enroulement dans la couverture traduirait un trouble somatique: Sensation de froid, peut-être tremblements ou mouvements incontrôlés.
Mais le contenu complexe et élaboré du délire est plus en faveur d'une élaboration.

- b) Il s'agit d'un acte dramatique que Muhammad initie. La démonstration faite auprès de Khadija suggère un comportement destiné à un auditoire. Il s'agirait d'une comédie théatrale bien préparée par un mythomane. Le caractère élaboré du discours est en faveur de cette hypothèse. L'émulation d'un mythe connu par Muhammad est probable. L'ange Gabriel est tiré de l'annonciation à Marie du mythe chrétien connu par Khadija. Le caractère ternaire de l'injonction angélique est une forme poétique de rappel du mythe trinitaire meccan pré-islamique.
Les épisodes dépressifs et suicidaires relatés seraient aussi des mises en scène car leur contenu est d'origine mythique évidente. La couverture pourrait être une analogie avec un voile de prière. L'objectif serait d'attirer l'attention sur soi.

- c) Le tout est une fable inventée tardivement pour apporter du crédit au "miracle" du coran.

Khadija préfère voir son mari comme un prophète admirable plutôt que comme un épileptique ou un démoniaque. Ainsi elle l'encouragerait dans ses premiers mensonges.

Mode 2: La révélation se poursuit avec des dialogues hallucinatoires répétés avec l'ange Gabriel. Personne ne le voit, sauf Muhammad. Personne ne l'entend, sauf Muhammad. L'ange s'enfuit quand Khadija se dénude. Muhammad ne ressent aucune perturbation physique lors de ces épisodes mais décrit une certaine anxiété.
- a) Ce tableau pourrait suggérer une psychose, mais Muhammad était un chef de culte socialement entreprenant. Un psychotique aurait présenté des discordances aboutissant à son rejet social.
- b) Il s'agit là aussi de mythomanie. Il pourrait avoir existé un évènement réel à l'origine de ce mensonge, sous la forme d'une rencontre banale que Muhammad aurait réinterprétée. Mais l'invocation du personnage de l'ange Gabriel est d'inspiration mythique évidente. Muhammad suggère qu'il est une personne spéciale dotée de perceptions extraordinaires.

Mode 3: Muhammad prie à la mosquée. Il entame un combat avec une personne imaginaire devant des spectateurs. Il affirme qu'un démon ifrite est venu l'ennuyer durant sa prière(c).
Cet épisode peut être interprété soit comme une hallucination vraie, soit comme un jeu dramatique, à moins que l'histoire ne soit une pure invention.
Le fait qu'il y ait tout un auditoire présent et l'explication présentée orientent vers une manifestation dramatique à but démonstratif: Muhammad veut prouver qu'il est plus fort qu'un ifrite. L'impression est renforcée par d'autres hadiths: Muhammad se penche en avant pour attraper les fruits du paradis pendant la prière(d). On a affaire à une personnalité narcissique.

Mode 4: Le mode suivant est la révélation sous forme de "crises" avec toutes sortes de manifestations somatiques: rougeur faciale, hypersudation du front(e), hyperventilation, regard baissé, immobilité, mouvement des lèvres sans émission de son(f). Il y a parfois une chute sur le sol brutale et inopinée. Muhammad décrit un "son de cloche"(e) et la crise s'accompagne d'un "inconfort physique".
Je propose deux hypothèses:
- a) Il s'agirait de crises épileptiques partielles.
Mais des crises focales seraient bien stéréotypées avec le même tableau clinique à chaque fois déroulé dans la même chronologie: Le tableau ne colle pas vraiment.
- b) Les crises sont simulées. Le fait que ces crises soient faites devant témoins et le répertoire étendu de ces manifestations orientent plutôt vers des troubles factices. Une manifestation hystérique ou trouble de conversion est écartée parce qu'il n'y a pas de trouble psychologique associé.
Les manifestations faciales décrites: changement de couleur, hypersudation sont difficiles à simuler. Mais on lit dans certains récits que Muhammad devient "noir" de colère.
Dans d'autres récits, les crises se produisent à la demande pour confondre un contradicteur. Ceci prouve qu'il s'agit dans ce cas de troubles factices. Leur but est gratifier le narcissisme.

E) Mode 5: Un mode de révélation plus rarement employé par Muhammad est le voyage en esprit, spécifiquement son voyage à Jerusalem et au septième ciel(g). Le contenu du discours, et le rôle joué par l'ange Gabriel, montrent qu'il s'agit d'une complète invention, basée sur plusieurs mythes dont Muhammad a eu connaissance. Je dirais avec humour que ce voyage fantastique manquait à son répertoire.

F) Mode 6: En fin de carrière, Muhammad n'a plus besoin de prouver quoi que ce soit, car chacun craint pour sa vie. A ce moment, les révélations sont supposées se faire très simplement pendant son sommeil. Ceci est un argument pour affirmer que les manifestations somatiques des révélations précédentes étaient factices. Une autre possibilité serait que les manifestations somatiques de sa maladie se soient atténuées ou aient disparu avec l'arrêt d'une intoxication. L'extrême intolérance à la critique du personnage est un trait narcissique.

En conclusion le diagnostic le plus probable au regard de la classification des maladies mentales(h) serait une conduite élaborée de mensonge pathologique incluant des troubles factices dans le cadre d'une personnalité narcissique.

notes:
(a) Bukhari 1:3 et 4:461
'Aisha (la mère des croyants fidèles) a rapporté: Le commencement de l'inspiration divine à l'Apôtre d'Allah prît la forme de rêves positifs qui devinrent vrais comme le jour, et ensuite l'amour de la solitude lui fut imparti. Il prît l'habitude de s'isoler dans la grotte de Hira pour prier de façon continue pendant plusieurs jours avant que (ne revienne) son désir de voir sa famille. Il prenait avec lui la nourriture pour ce séjour puis revenait à Khadija se réapprovisionner. Soudain la Verité est descendue sur lui alors qu'il était dans la caverne. L'ange vint à lui et lui demanda de lire. Le Prophète répondit: "Je ne sais pas lire." Le Prophète a ajouté: "L'ange m'attrapa et me pressa si fort que je n'en pouvais plus. Puis il me relâcha et me demanda de nouveau de lire et je répondis: "Je ne sais pas lire." Il m'attrapa à nouveau et me pressa à nouveau si fort que je n'en pouvais plus. Puis il me relâcha et me demanda à nouveau de lire et je répondis: "Je ne sais pas comment lire (ou que dois-je lire)?" Alors il m'attrapa pour la troisième fois et me pressa puis me relâcah et dit:"Lis au nom de ton Seigneur, qui a créé (tout ce qui existe) et a créé l'homme d'un caillot. Lis! Et ton Seigneur est le Plus Généreux." (Coran, Sourate 96, versets 1,2,3).
Ensuite l'Apôtre d'Allah rentre avec l'Inspiration et le coeur battant fort. Ses muscles entre cou et épaules tremblèrent jusqu'à ce qu'il vînt à Khadija bint Khuwailid et lui dit: "Couvre moi! Couvre moi!" Ils (Khadija et les gens) le couvrent (d'une couverture) jusqu'à ce que sa peur soit finie et après cela il leur dit tout ce qui s'est passé et dit: "J'ai peur de ce qui m'arrive." Khadija répondis: "Jamais! Par Allah, Allah ne te défavorisera pas. Tu entretiens de bonnes relations avec tes amis et ta famille, tu aides le pauvre et le destitué, tu sers tes invités généreusement et tu assistes ceux que la calamité a frappé et qui le desservent."

... (Khadija emmène Muhammad auprès de son cousin Waraqa bin Naufal bin Asad bin 'Abdul 'Uzza qui reconnaît l'ange comme Gabriel.)

Jabir bin 'Abdullah Al-Ansari a rapporté, alors qu'il parlait de la période de pause dans la révélation, en citant le Prophète: "Quand je marchais, soudain j'entendis une voix dans le ciel. Je regardai en l'air et vis le même ange qui m'a visité dans la groote de Hira, assis sur une chaise entre ciel et terre. J'ai pris peur de lui et rentrai à la maison et dit: 'Enroule moi (dans des couvertures).' Et ensuite Allah révèla les Saints Versets suivants: (Coran 74.1-5) "O toi! enroulé dans des vêtements! Lève toi et avertit, ... , et fuit les idoles." Après cela la révélation commenca, fortement, fréquemment et régulièrement.

Notez que le tremblement des muscles entre cou et épaules n'est pas dans toutes les versions.

(b) Coran 2:219 Ils vous interrogent sur (la consommation de) vin et les jeux. Réponds: "Dans les deux (pratiques) sont un grand péché, et une certaine utilité, pour les hommes; mais le péché est plus grand que le profit."
Coran 83:25 "(Au Paradis) Du vin de choix bouché leur sera donné à boire d'un trait."
Coran 47:15 Des rivières de vin délicieux coulent au Jardin du Paradis.
Coran 37:47 Au paradis est servi du vin qui ne provoque ni céphalées, ni somnolence.
La prohibition n'intervient qu'après l'émigration à Medine: le vin de palme est jeté (Bukhari 3:644).

(c) Buhkari 1:450, 2:301 et 4:634.
Le Prophète a dit, "La nuit dernière un ifrite de la race des Djinns vînt à moi et tenta d'interrompre mes prières mais Allah me permît de le vaincre au combat. Je voulai le lier à l'un des piliers de la mosquée pour que chacun d'entre vous puisse le voir au matin mais je me rappelai la phrase de mon frère Salomon (comme il est dit dans le Coran 38.35): "Mon Seigneur! Pardonne-moi et accorde moi un royaume tel qu'il n'appartienne à personne d'autre après moi.
Le narrateur Rauh a dit, "Lui (the demon) a été congédié en état d'humiliation."
(Muhammad considère Salomon comme le roi des Djinns, entre autres).

(d) Bukhari 2:303.
Une fois le soleil a connu une éclipse et l'Apôtre d'Allah se leva pour la prière et récita une très longue sourate et s'incline un long moment puis il leva la tête et commença à réciter une autre sourate. Puis il s'inclina et quand il eut fini, il se prosterna et fit ma même chose dans le second Raka et ensuite dit, "Ces (éclipses) sont deux des signes d'Allah et si vous les voyez, priez jusqu'à ce que l'éclipse soit finie. Sans doute aucun, pendnat que je me tenais debout à cet endroit je vis tout ce qui m'est promis par Allah et je vis (le Paradis) et je voulus cueillir une branche (de grapes) de là, au moment où vous m'avez vu faire un pas en avant. Sans doute aucun, je vis l'Enfer avec ses différentes parties qui se détruisent les unes les autres quand vous m'avez vu aller en arrière et là (en enfer) je vis 'Amr bin Luhai celui qui initia la tradition de laisser aller librement des animaux au nom des idoles."

(e) Bukhari 1:2
'Aisha (la mère des croyants fidèles) a rapporté:
Al-Harith bin Hisham demanda à l'Apôtre d'Allah "O Apôtre d'Allah! Comment la Divine Inspiration t'a-t-elle été révélée?" l'Apôtre d'Allah répondit, "Parfois c'est (révélé) comme le sonnerie d'une cloche, cette forme d'inspiration est la plus dure de toutes et ensuite cet état passe après que j'aie saisi ce qui est inspiré. Parfois l'Ange vient sous la forme d'un homme et me parle et je saisis quelque soit ce qu'il me dit." 'Aisha ajouta: En vérité j'ai vu le Prophète inspiré Divinement un jour (où il faisait) très froid et j'ai remarqué la Sueur qui coulait de son front (en même temps que l'inspiration était finie).

(f) Bukhari 1:4
Said bin Jubair a rapporté:
Ibn 'Abbas expliquait la déclaration d'Allah. "Ne remue pas ta langue avec (le Coran) pour aller plus vite." (Coran 75.16) Said: "l'Apôtre d'Allah avait l'habitude de supporter la révélation avec une grande difficulté et il remuait les lèvres (rapidement) avec l'Inspiration." Ibn 'Abbas remua les lèvres (d'une certaine façon) et dit, "Je remue les lèvres devant vous comme l'Apôtre d'Allah les remuait." Said remua les lèvres en disant: "Je remue les lèvres, comme j'ai vu Ibn 'Abbas remuer les siennes." Ibn 'Abbas ajouta, "Ainsi Allah a révélé 'Ne remue pas ta langue avec (le Coran) pour aller plus vite. C'est à nous de la rassembler et de vous donner (O Muhammad) la capacité de le réciter (le Coran) (75.16-17)' Ce qui signifie qu'Allah fera que (le Prophète) se rappelera la partie du Coran qui a été révélée à ce moment et la récitera. La déclaration d'Allah: Et 'Quand nous te l'avons récité (O Muhammad à travers de Gabriel) alors tu suis sa récitation' (75.18) signifie 'Ecoute et sois silencieux.' Ensuite c'est à Nous (Allah) de rendre (la Révélation) claire pour toi'. (75.19) signifie 'Ensuite c'est à Nous (Allah) de te le faire réciter (et sa signification sera claire par elle-même au travers de ta langue). Après cela, l'Apôtre d'Allah écoutait Gabriel a quelque moment qu'il puisse se manifester et après son départ il le récitait comme Gabriel l'avait récité."

(g) Coran 17
Bukhari 4:429
Malik bin Sasaa a rapporté:
Le Prophète a dit: "J'étais à la Maison à mi-chemin entre le sommeil et l'éveil, (un ange me reconnut) comme l'homme allongé entre deux hommes. Une vasque d'or pleine de sagesse et de foi me fut apportée et mon corps fut ouvert de la gorge jusqu'à la partie basse de l'abdomen et mon ventre fut lavé avec l'eau de Zam-zam et (mon coeur) rempli de sagesse et de foi. Al-Bouraq, un animal blanc, plus petit qu'une mule et plus grand qu'un âne me fut apporté et je partis avec Gabriel.
...

"
Bukhari 5:227
Malik bin Sasaa a rapporté que l'Apôtre d'Allah leur a décrit son Voyage de Nuit en disant: "Pendant que j'étais allongé à Al-Hatim ou Al-Hijr, soudain quelqu'un vint à moi et ouvrit mon corps en le coupant de là à là." J'ai demandé à Al-Jarud qui était à coté de moi, "Qu'est ce qu'il veut dire ?" Il dit, "Cela signifie depuis sa gorge jusqu'à la région du pubis," ou bien, "Depuis le haut de la poitrine." Le Prophète dit encore, "Il prit alors mon coeur. ensuite une vasque d'or de Foi me fut apportée et mon coeur fut lavé et rempli et ensuite remis à sa place originelle. Ensuite un animal blanc plus petit qu'une mule et plus grand qu'un âne me fut apporté."
...
"

note: le poète nous suggère la nature de ce "trip": le nom de l'animal que chevauche Mahomet est "Bouraq", de "abou araq" = "qui engendre la sueur", une propriété pharmacologique du cannabis. Ceci ne prouve pas que Mahomet se soit drogué: le conte est plus probablement l'adaptation au service de la secte d'un matériel poétique déjà existant.

(h) DSM IV TR:
Hystérie ou trouble de conversion: Le patient présente un trouble psychologique associé à des manifestations somatiques qu'il ne contrôle pas.
La mythomanie ou mensonge pathologique ou pseudologie fantastique est considérée comme un symptôme associé aux troubles suivants:
- simulation (malingering) faite en vue d'un bénéfice externe.
- confabulation: souvenirs inventés.
- syndrome de Ganzer: réponses approximatives, hallucinations, amnésies.
- troubles factices: les manifestations somatiques sont feintes.
- personalité borderline: troubles de l'identité, contradictions, pensée décousue.
- personalité antisociale: tromperie répétée et persistante pour le profit personnel ou le plaisir associée à une egocentricité pathologique.
- personalité histrionique et narcissique: comportement dramatique de recherche d'attention.
le narcissique recherche la gratification de l'ego et l'auto-agrandissement dans le regard de l'autre.
l'histrionique est plus superficiel.

vendredi 18 avril 2008

L'islam politique: un système totalitaire et discriminatoire

L'islam est d'abord un système législatif, la charia, qui établit une hiérarchie des êtres humains.

Tout en bas de l'échelle est l'apostat, celui qui quitte l'islam. Le Coran recommande de le tuer sitôt découvert [4:89] et Hadith Bukhari V4B52N260.
C'est par exemple un motif de la fatwa iranienne contre l'écrivain Salman Rushdie.
Celui qui combat l'islam est aussi puni par le Coran par des procédés variés: crucifixtion, coupé en morceaux... [5:33].

Ensuite viennent les non-musulmans. Le Coran leur promet l'enfer et les insulte: Ils sont identifiés à des chiens [7:175-176], à des porcs, à des singes [5:60][2:65].

Le territoire ennemi, dit Dar-al-Harb, est celui où les non-musulmans ont le pouvoir.
Deux stratégies sont alors prescrites par le Coran:
Plan A: les musulmans sont supérieurs militairement. Premier temps ou dawa: on "invite" l'ennemi à se convertir. Deuxième temps ou jihad: l'ennemi pêche par refus de conversion et ceci le condamne magiquement à la déroute. La guerre est décidée. Elle est une obligation religieuse [9:39].
Plan B: les musulmans sont inférieurs militairement. Dans ce cas, on applique la stratégie de dissimulation dite taqiya [3:28]. On présente l'islam comme une religion de tolérance et de paix, on demande protection et amitié aux non-musulmans en attendant que de nouvelles conditions permettent l'éxécution du plan A.

La stratégie de taqiya a été mise en oeuvre par l'homme parfait, modèle de tout musulman [33:21] Mahomet. En 622, fuyant La Mecque avec son groupe, il trouve asile et protection auprès des tribus juives de Medine. Cinq ans plus tard, fort de sa victore sur ses ennemis de La Mecque, il attaque ses anciens protecteurs, en les accusant de "trahison". Il fait juger cette accusation par son propre garde du corps. Au moins 600 hommes des banu Qurayza sont décapités. [33:26] et Sirat Rasoul Allah Ibn Ishaq.

En territoire conquis ou Dar-al-Islam, cette fois, la charia distingue 2 catégories de non-musulmans: Les monothéistes ou "peuples du Livre" qui peuvent se voir accorder par miséricorde le statut de sous-citoyenneté dit dhimmi. Les non-monothéistes en revanche sont convertis ou éxécutés [9:29]. Le dhimmi doit payer un impôt écrasant dit jizya et s'humilier. Il a toujours tort en justice contre un musulman et ne peut se protéger contre les abus. Diverses obligations sur les vêtements, l'habitat, les comportements, les métiers ont été appliqués localement à l'encontre des dhimmis. C'est l'existence de ce statut spécial qui fait dire à certains musulmans que leur religion est tolérante...

Dans l'échelle sociale vient après cela la femme musulmane. Elle vaut la moitié d'un homme et peut être battue [4:34]. Elle ne peut pas se refuser à son mari [2:223]. L'arsenal législatif et traditionel la maintient dans le statut d"usine à fils" selon l'expression de madame Ayaan Hirsi Ali.

Puis vient l'homme musulman. Il peut être polygame. Il est invité à bénéficier du butin de la jihad [8:69] et à violer les captives [4:24]. Il a plusieurs devoirs religieux dont la "charité", qui va alimenter aussi bien la guerre que les nécessiteux.

Au dessus est le prophète Mahomet. Il possède des privilèges spéciaux sur le butin [8:41] et s'autorise toutes les femmes qu'il désire [33:50]. Il est l'exclusif et le dernier législateur sous forme de révélations divines [33:40]. Ainsi toute tentative de "modérer" l'islam se heurte à ce problème majeur: Nul n'a autorité que celui qui est mort en l'an 632.

Je précise que les musulmans considèrent que les versets supposés tolérants sont l'objet d'une substitution ou nâsikh [2:106] par les versets postérieurs intolérants.
Mais en fait, l'islam n'est pas et n'a jamais été tolérant. Les plus éclairés des dirigeants musulmans n'offraient qu'une protection payante et sans garantie de durée à certains groupes pour des raisons économiques et diplomatiques.
Le verset souvent cité pour affirmer la tolérance [2:256] "Il n'y a pas de contrainte en religion", est un bel exemple de fausse interprétation ou taqiya(voir note *) Abu Dawoud 14:2676,

Le Coran s'affirme comme la parole de Dieu à la première personne, dans son entièreté, de façon inaltérable, d'application universelle et jusqu'au jugement dernier. Il sert de base à la prière et à l'éducation des jeunes musulmans.
Considérant que l'interprétation personnelle du Coran est encouragée, je vous laisse imaginer les dégâts sur les cervelles, dégâts qui sont faciles à apprécier dans les actualités.

Pensons à l'avenir et à nos enfants. Il n'est peut-être pas nécessaire d'encourager l'endoctrinement islamique avec l'argent du contribuable.

Quelques citations:

sourate 2, verset 193:
"Et combattez les(a) jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de troubles et que la religion soit uniquement pour Allah."

sourate 9, verset 5:
"Quand les mois sacrés(b) seront passés, tuez les polythéistes(c) partout où vous les trouverez. Capturez-les, assiégez-les, tendez leur des embuscades avec tous les stratagèmes de la guerre. Mais si ils se repentent, prient correctement et paient l'impôt de charité, laissez les partir. Car Allah pardonne et compatit."

sourate 9, verset 29:
"Combattez ceux qui rejettent Allah et le jugement dernier et qui ne respectent pas Ses interdits ni ceux de Son messager, et qui ne suivent pas la vraie Religion quand le Livre leur a été apporté(d), (Combattez-les) jusqu'à ce qu'ils payent tribut(e) de leurs mains et se considèrent infériorisés(f)."

sourate 9, verset 39:
"Si vous n'allez pas à la guerre, vous serez gravement punis, et d'autres prendront votre place. Et (votre défection) ne Le gènera en rien. Car Allah a tout pouvoir."

Le Coran juge que le mensonge, la dissimulation et la traîtrise sont acceptables pour servir l'Islam:
Sourate 3, verset 28:
"Que les croyants ne s'allient pas avec des non-croyants au détriment des croyants. (Celui qui fait cela) ne bénéficie plus de la protection d'Allah. Sauf si (les croyants) font cela pour se guarder des non-croyants. Mais (dans ce cas) Allah leur enjoint d'être prudent vis à vis d'une rétorsion d'Allah. Et (se rappeler) que la rétribution finale est pour Allah."(g)

notes:
(a) Cette injonction concerne ceux avec qui Mohamed est en guerre, c'est à dire les meccans au moment de la révélation du verset. Il est dit de les tuer au verset 191. Il sont nommés aussi "Ceux dont la croyance est erronée", ce qui est généralement traduit par infidèles.
(b) Shawâl, Dhu'lkaada, Dhu'lhajja, Muharram, mois sacrés de trève pré-islamiques d'après Rodwell.
(c) litérallement "ceux qui joignent Dieu avec d'autres dieux", les polythéistes meccans sont visés. Les musulmans appliquent ce verset à tous les non-monothéistes qui n'ont pas accepté l'Islam après invitation, et qui sont désignés comme kafir. Ce terme inclut aussi les athées.
(d) c'est à dire essentiellement les juifs et chrétiens qui persistent dans leur religion. Les musulmans y incluent d'autres monothéistes zoroastriens, mandéens, sikhs, voire localement hindous et bouddhistes. Ces gens sont "dhimmi" vis à vis de la charia. Il s'agit d'une sous-citoyenneté avec des restrictions légales particulières.
(e) impôt spécial de protection ou "jizya".
(f) Des humiliations variées ont été imposées suivant les pays et l'époque. Elles sont toujours en vigueur dans plusieurs pays musulmans.
(g) Je comprends cette sourate comme évoquant des fausses alliances avec des ennemis de Mohamed. Le combat simulé est prévu, il faut prendre garde de ne pas s'y faire tuer. La rétribution ou butin sera pour l'armée de Mohamed selon les règles de partage instituées. Ceci témoigne que ni la dissimulation ni la traîtrise ne sont considérés comme immoraux en Islam si cela sert les musulmans.


(*) Voici le contexte du verset faussement tolérant, justifiant le nettoyage ethnique de Médine.
Sourate 2, verset 256:
"Il n'y a pas de compulsion en religion. La Vérité se sépare de l'Erreur: qui rejete le Mal(Tâghût) et croît en Allah a saisi la main qui ne lâche pas. Allah entend et sait."

Abu Dawoud 14:2676:
Abdullah ibn Abbas a narré:
"Quand les enfants d'une femme (en période pré-islamique) ne survivaient pas, elle fit le voeu de convertir l'enfant à la religion juive si elle survit. Quand les Banu an-Nadir furent expulsés (d'Arabie), il y avait des enfants des Ansar (les Auxiliaires) parmi eux. Ils dirent: nous ne laisserons pas nos enfants. Alors Allah l'Exalté révela; "Il n'y a pas de compulsion en religion. La Vérité se sépare de l'erreur."

En 625 à Médine, Mahomet fit déporter la tribu juive des Banu Nadir, parce qu'il s'estime légitime propriétaire de leurs biens (au nom d'Allah). Il produit ce verset pour annuler la conversion de ces enfants et leur éviter l'exil. "La Vérité" désigne dans ce verset la religion de Mahomet, qui ne s'appellait pas encore l'islam, "l'erreur" désigne les autres religions, ici la religion juive. Séparer la Vérité de l'erreur, c'est pour Mahomet, réaliser la purification ethnique de Médine, puis de l'Arabie.

Comme c'est généralement le cas, ce verset du Coran est à sens unique: ces enfants sont considérés comme musulmans, ils échappent donc à la compulsion. Mais en dépit des traités, juifs et chrétiens de Médine seront invités à se convertir sous la menace, puis attaqués, exilés, massacrés, réduits en esclavage, et leurs biens saisis par Mahomet.